Journal de Narcisse
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Je rêve de toi, je rêve de moi.
Je rêve de toi, je rêve de moi.
On marche, on court, on se dépèche, comme si tout se trouvait vers l'avant, on chuchote, murmure, on parle, on rit, comme si à plusieurs tout était mieux, on espère, on prie, on croit, comme si nos rêves pouvaient être rois.
On attends, on aime, on grandit, et finalement trop de temps a coulé, on murit, on vieillit, on a compris, que rien ne sert de courir il faut partir à temps. Mais s'il est trop tard, que peut on faire, a part jurer et se contraindre à l'enfer. Et si demain tout disparaissait, et que de la vie nous n'étions que dés, et si tout ca n'était que mystère, et que personne ne pouvait savoir. Si la vraie valeur était la mission, non la réussite mais la détermination.
Si tout ce que l'on cherche était près de nous, non devant mais derrière, et que nous ne valions rien a chercher pourquoi, puisque le pourquoi se trouve derrière, et qu'à vouloir chercher au devant, nous n'avons réussit qu'à determiner le comment

Mon dieu, je viens de remarquer... qu'on est vendredi 13, et pourtant rien n'a changé...je crois.

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